Association pour le Développement et l’Appui aux Communautés (ADAC)

Rue : 433, Porte: 802 – Kalaban – Coura Sud Extension - Bamako

BP: 2783 Tél: (223) 20 28 05 21 /66 76 34 51– Fax : (223)  20 28 57 71

E-mail: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - Site web: http://www.ongadac.org

 

             

 

RAPPORT ANNUEL DU PROJET « PROTECTION DES ENFANTS ET JEUNES DÉPLACÉS ET VULNÉRABLES FACE AUX VIOLENCES DOMESTIQUES ET BASÉES SUR LE GENRE DANS QUATRE SITES D’ACCUEIL DE DÉPLACÉS DU DISTRICT DE BAMAKO (FALADIÉ, SENOU, NIAMANA ET MABILÉ)»

 

 

Financement : Terre des Hommes Suisse et Terre des Hommes Allemagne

 

 

 

 

 

                                                                                                                      Élaboration : Décembre 2023


Table des matières

1. Résumé (copier-coller depuis la proposition pluriannuelle)4

2. Performance générale du projet (1 page max)5

3.      Modifications et amendements – seulement si pertinent (1/2 page max.)6

4. Cadre d’intervention national/régional/local (1 page max.)6

4.1.       Situation dans le pays et la zone de l’intervention. 6

4.2. Gestion des risques. 7

5. Projet8

5.1.       Rapport annuel et perspectives année suivante (3pages max)8

5.2. Difficultés et leçons apprises (1/2 page max.)11

5.3. Acteurs/bénéficiaires du projet (1 page max.)12

Participation des acteurs-bénéficiaires (1/2 page max.)14

6. Communication et visibilité (max ½ page)15

7. Evaluation de l’intervention (max ½ page)15

8. Plaidoyer et mise en réseau avec d’autres acteurs sur le terrain (max ½ page)15

ADAC va également continuer la recherche de partenaires pour résoudre le problème de prise en charge des indemnités des enseignants de la médersa de Faladié.16

8.2. Effets des alliances et interaction sur la mise en œuvre du projet ainsi qu'en termes d'amélioration des conditions des bénéficiaires du projet16

9. Partenariat avec TdH Suisse. 17

9.1.       Renforcement technique (KCS, gestion des risques, participation, genre, etc.)17

9.2 Durabilité. 17

10. Moyens et ressources mis en œuvre. 18

10.1.         Rapport financier du projet18

10.2.         Budget annuel du projet18

11.         Conclusion (1 page maximum)19

Annexes. 20

       20

 

 

 


 

Format Rapport Annuel et Perspectives du Projet

 

 

1. Résumé (copier-coller depuis la proposition pluriannuelle)

 

Nom de l’organisation partenaire

Association pour le Développement et l’Appui aux Communautés (ADAC)

Nom du projet

 

Protection des enfants et jeunes déplacés et vulnérables face aux violences domestiques et basées sur le genre dans quatre sites d’accueil de déplacés du district de Bamako (Faladié, Senou, Niamana et Mabilé)

Pays d’intervention

Mali

Zone de l’intervention

Quartiers Faladié Garbale, Sénou Niamana et Mabilé dans la Commune VI du District de Bamako

Durée du projet

Novembre 2020 à Décembre 2024

Domaines d’action du projet

 

L’intervention se situe dans les domaines de la Protection l’Education et la Participation des enfants/jeunes

Objectif général

 

Renforcer la protection des enfants et jeunes déplacés, vulnérables, face aux violences domestiques et/ou basées sur le genre dans quatre sites de Bamako et environs (Faladié, sites de Senou, site de Niamana et site du centre Mabilé)

Description brève du projet (3-4 phrases)

Le projet est réalisé au bénéfice des enfants déplacé de 4 Sites. Il  est axé sur la protection contre les violences domestiques, les violences basées sur le genre, l’éducation et la participation des enfants/jeunes.  

Il prône la non-violence, la parentalité positive, dans les écoles et communauté des Sites et quartiers hôtes.

Nombre et type(s) du total de bénéficiaires directs (spécifier filles/garçons, femmes/hommes)

Enfants de 01 à 18 ans 1640 dont 939 filles et 701 garçons

 

Adultes : 1228 dont 794 filles et 434 hommes

Types de bénéficiaires selon les critères de vulnérabilité et marginalisation applicable dans le contexte

Ex. Enfants non scolarisés, enfants déplacés, enfants travailleurs, communautés ethniques discriminées, filles etc.

1000 élèves dont 500 Garçons et 500 filles

Adresse de l’organisation partenaire

Rue : 433, Porte : 802 – Kalaban Coura Sud Extension – Bamako BP : 2783

Statut légal de l’organisation partenaire

ONG Nationale

Nom et prénom de la personne en charge de l’organisation

 

BALLO Siaka

E-mail et numéro de téléphone de la personne en charge

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Tél 00 (223) 20280521/66763451/76183325

Montants des budgets annuels dans le cadre du projet 4 ans en monnaie locale et en CHF (taux de change prévisionnel TdH Suisse)

291 134 362 F CFA dont 288 934 362 F CFA contribution TDH

Total dépensé sur la période de l’année écoulée en monnaie locale et CHF(taux de change prévisionnel TdH Suisse)

56 250 039 FCFA soit 93 750 CHF (taux de change prévisionnel TdH Suisse = 2)

 

Compléter les détails bancaires (Titulaire du compte, numéro de compte, swift et IBAN)

Mettre en pièce jointe le document d’enregistrement légal

Titulaire du compte: ONG ADAC - Nom de la Banque: Bank Of Africa Mali

n° de compte: 21906123604 -88  - Swift et IBAN: AFRIMLBA

Code banque: ML045 - Code guichet: 01017  -  Clé RIB: 88

Ville, pays, tél: Bamako Mali, tél 00(223) 20 21 46 72/20 21 42 94

Devise dans laquelle le compte est tenu: Francs CFA

Période de reporting

Janvier 2023 – 31 Décembre 2023

Photos

Merci d’annexer à ce rapport les photos les plus représentatives des activités de l’année écoulée.

 

 

 

2. Performance générale du projet (1 page max)

 

Performance générale Faites une synthèse sur le projet/programme en faisant le point sur l’avancée du projet/programme dans l’année qui vient de se dérouler ; en précisant quels ont été les impacts sur la vie des bénéficiaires ainsi que les indicateurs de résultat au niveau de l’Objectif Global.   

           Le projet : «Protection des enfants et jeunes déplacés et vulnérables face aux violences domestiques et basées sur le genre dans quatre sites d’accueil de déplacés du district de Bamako (Faladié, Senou, Niamana et Mabilé)» est exécuté sur les  sites des déplacés internes de Faladiè Garbale, Sénou, Niamana et Centre Mabilé en Commune VI du District de Bamako. Au cours de l’année 2023, les résultats et les impacts qui ont résulté du projet sont les suivants.

v  Dans le domaine de la protection, de nouveaux mécanismes de protection ont mis en places et formés dans les 4 sites de déplacés. Les anciens ont été renforcés à travers leur recyclage. Les nouveaux mécanismes sont fonctionnels et mènent avec les anciens la sensibilisation et des échanges sur les méthodes parentales positives, les violences du genre et domestiques.

En plus des mécanismes habituels de protection communautaires (les mères protectrices, les couples modèles, les comités de protection, clubs d’enfants), des groupes d’hommes modèles ont été mis en place et formés dans les 4 sites couverts par le projet. Tous ces mécanismes mènent la sensibilisation, la surveillance pour prévenir, alerter et signaler les éventuels cas de violences.

 Il y a eu également la formation des leaders communautaires et religieux et des services institutionnels sur les droits de l’enfant, les violences domestiques et du genre, le système de référencement. 

v  Dans l’éducation, le projet a doté 507 soit 100% d’élèves déplacés dont 287 filles de la Médersa de Faladié garbale de l’Ecole du site Sénou et de 6 écoles hôtes (l’école groupe scolaire Magnambougou projet, Sogoniko groupe scolaire I, Faladié SEMA école A et B, Nouvelle Création et Médersa.com de Niamana en kits scolaires. Cette dotation a permis d’améliorer les conditions d’apprentissage des enfants. Elle a aussi non seulement permis le maintien des élèves à l’école mais aussi alléger les dépenses des parents qui ont été dispensés d’achat de fournitures et de l’épreuve de voir leurs enfants abandonner l’école à cause du manque de moyens pour assurer les dépenses scolaires.

La dotation de 9 enseignants dont 4 femmes en matériels didactiques et leur formation sur les droits de l’enfant, les violences basées sur le genre et les méthodes pédagogiques non-violentes et bienveillantes, le suivi/supervision par les conseillers Pédagogiques, ont  permis aux enseignants d’adopter des comportements plus bienveillants avec les élèves. Cela a eu pour effet une forte baisse des violences physiques et émotionnelles, faisant du coup de l’école un endroit plus sûr et protecteur pour les enfants.

Le paiement régulier d’indemnité/salaire à quatre enseignants durant l’année scolaire 2022 – 2023 a permis de maintenir les enseignants. Car avant la prise en charge de leurs indemnités par le projet, les retards prolongés de salaire conduisaient aux départs répétés des enseignants de la médersa.

v  Concernant la participation, les enfants ont participé à  2 campagnes de sensibilisation sur les violences domestiques dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre. Les 2 campagnes ont mobilisé 778 personnes déplacées et communautés hôtes dont 456 enfants (252 filles) et 322 adultes (204 femmes)

En lien avec l’objectif global qui est la protection des enfants face aux violences domestiques et/ ou basées sur genre, un environnement plus protecteur est offert aux enfants. Cela est ressenti à travers la baisse du châtiment corporel à l’école et dans les familles d’après les enfants. L’atmosphère dans les ménages des déplacés est devenue plus conviviale. Le dialogue a remplacé les disputes et les injures (surtout des enfants) au sein des foyers. Les parents sont plus attentifs et plus à l’écoute des enfants.

Les mécanismes de détection et de référencement mis en place dans les 4 sites sont opérationnels et ont signalé 7 cas de violences sur enfant dont 3 filles. Ces cas ont été pris en charge à 100% et se sont remis complètement.   

Ces activités combinées ont atteint 1200 enfants dont 451 de la phase1 du projet et sur une prévision de 820 enfants pour cette phase, 749 ont été atteints soit 91% de réalisation. Quant aux adultes 707 dont 211 de la phase1 et sur une prévision de 614 adultes pour la phase2, 496 ont été atteints soit une réalisation de 81%.

Globalement sur une prévision de 1434 personnes, 1245 ont été atteintes soit 87%.   

    

 

3.       Modifications et amendements – seulement si pertinent (1/2 page max.)

 

Le changement notoire qu’on pourrait signaler a été que les activités de la phase 2 de CdB ont commencé cette année et s’inscrivent dans la suite logique de celles de la phase 1. Cela a amené le changement observé au niveau du titre du projet qui s’intitule actuellement «Protection des enfants et jeunes déplacés et vulnérables face aux violences domestiques et basées sur le genre dans quatre sites d’accueil de déplacés du district de Bamako (Faladié, Senou, Niamana et Mabilé)». La zone de d’intervention du projet qui était précédemment de 2 sites (Faladié Garbale et Sénou)  est passée à 4 avec la couverture des sites de Centre Mabilé et Niamana. Les 2 anciens sites ont aussi vu leur nombre de mères protectrices et de couples modèles augmenté de 25 à 50 mères et de 20 membres des couples à 40 par site. Les nommes modèles ou engagés ont aussi été mis en place cette année au niveau des 4 sites. Ils sont au nombre de 40 soit 10 par site. Les activités du projet se sont aussi élargies aux écoles et communautés hôtes accueillant les enfants déplacés.  

 

4. Cadre d’intervention national/régional/local (1 page max.)

 

4.1.Situation dans le pays et la zone de l’intervention

 

 

Depuis 2018 que les déplacés internes sont arrivés dans les sites de Bamako, la situation sécuritaire qui les a conduits à rejoindre la capitale n’a pas évoluée au point de leur permettre de retourner. Une situation d’insécurité résiduelle continue d’affecter tout le pays avec un accent sur les régions du centre d’où viennent la plupart des déplacés des zones d’intervention du projet notamment les régions de Mopti, Bandiagara et Douenza. Ce qui explique que les sites de déplacés ne désemplissent toujours pas. Dans ces sites les mouvements sont perpétuels. De nouveaux déplacés arrivent d’autres quittent les sites pour rechercher de meilleures conditions de vie dans d’autres du pays ou chez des dans d’autres localités.

Malgré les efforts fournis par le Projet, la situation dans les sites reste difficile, les besoins primaires étant toujours un problème.

Les difficultés à se nourrir, à se loger, se soigner et à offrir une éducation de qualité aux enfants restent des préoccupations sérieuses dans tous les sites de déplacés. L’Etat fait ce qu’il peut mais la demande demeure toujours supérieure à l’offre.

Notamment dans l’éducation, les écoles hôtes accueillant les enfants déplacés sont confrontées à d’énormes problèmes à cause du manque de tables bancs et de salles de classes pour les enfants. Cela entraine une surpopulation dans les salles de classes où les élèves s’asseyent souvent à 4 voire 5 par table banc rendant du coup difficile les conditions d’apprentissage.

La difficulté de se loger décemment entraine une telle promiscuité dont souffrent les enfants et les parents obligés de partager à plusieurs de petits espaces pour se loger.

Le manque de débouché d’emploi des adultes fait que l’acquisition des moyens de subsistance demeure un problème pour les ménages notamment la nourriture à cause du manque de ressources.

Comme toujours les conditions de vie dans les sites de déplacés sont toujours très difficiles. Ce sont les aides des ONG et de personnes de bonne volonté ajoutés au peu que l’Etat donne qui leur permet des se maintenir. Comme l’année dernière, cette année aussi le projet a continué d’accompagner les Personnes Déplacées Internes (PDI) autant qu’il a pu notamment dans le domaine protection, de  l’éducation et de la participation.  

 

 

 

4.2. Gestion des risques

Quels ont été les nouveaux risques auxquels vous ne vous attendiez pas ? (Par risque, nous entendons ici les risques de sécurité mais aussi les risques institutionnels, les risques financiers, les risques liés aux ressources humaines, le COVID-19 etc.) Qu'avez-vous fait pour atténuer ou gérer les risques que vous avez identifiés ? Cela a-t-il fonctionné ?

Description des principaux risques

Mesures d’atténuation des risques

 

Efficacité des mesures pendant la période

Description des risques éventuels à venir et des mesures d'atténuation prévues.

la non prise en charge des frais de suivi des conseillers pédagogiques pour le dernier trimestre de l’année scolaire 2022 - 2023  

 Discussion avec les conseillers et DCAP pour expliquer les changements intervenus dans le projet

 

Continuité du partenariat avec les CAP

Crise de confiance entre les CAP et ADAC,

Payement des frais de suivi non payés

Cessation de payement des indemnités mensuelles des enseignants de la médersa

 

Mise à contribution des parents au payement des frais scolaires des enfants

Le payement des indemnités des enseignants  

-Retard dans le payement des salaires/indemnités des enseignants,          Recherche de partenaires ou de contributeurs pour prendre en charge les indemnités des enseignants


 

KCS : Indiquez s'il y a eu des cas pour une prise en charge qui ont été offerts à certains bénéficiaires ; et si c'est le cas, décrivez brièvement le résultat de cette intervention.

Des actions de Keeping Children Save (KCS) ont été réalisées. Il a été identifié durant l’année 2023 sept (07) nouveaux cas d’enfants victimes de violences dont 03 filles et 04 garçons

Les 07 enfants victimes violences se répartissent comme suit : violences  physiques 2 cas (1 fille et 1 garçon), violences par négligence 1 garçon et les violences émotionnelles 4 cas (2 filles et 2 garçons). Tous les cas ont été pris en charge localement et se sont totalement remis.  

Les membres des comités de protection et des mères protectrices ont fait le signalement des cas, qui ont été référés aux responsables des sites.  L’ONG a suivi les cas pendant tout le processus.

 

 

Merci de joindre en annexe votre plan de gestion des risques, si vous en avez un.

 

 

5. Projet

 

5.1.Rapport annuel et perspectives année suivante (3pages max)

 

5.1.1.  Cadre Logique

Veuillez remplir le cadre logique mis à jour en annexe (à la fois pour l’année du rapport ainsi que les résultats/activités planifiés pour l’année à venir), en montrant ce qui a été réalisé pour chaque résultat et indicateur. S'il y a des changements dans le projet et ainsi dans le cadre logique, justifiez les raisons. N'oubliez pas de signaler tout changement en termes de résultats, d'activités, de nombre de bénéficiaires ciblés et de calendrier. En cas de suppression/ajouts d’indicateurs ou de résultats, la proposition multi-année devra être modifiée pour validation par TdH Suisse et servira par la suite de référence pour les reportings annuels à venir.

5.1.2.  Année écoulée : Progrès au niveau des objectifs et résultats - Faites un résumé par objectif pour mentionner les résultats atteints et comment les résultats prévus pour l’année à venir seront atteints. Si vous avez rencontré des difficultés, veuillez les mentionner, ainsi que les solutions proposées ou envisagées, ou toute autre information qui a affecté le projet et ses résultats. Dans chaque paragraphe par outcome, merci de préciser quels sont les indicateurs de résultats atteints, et d’expliquer comment ces changements ont été atteints. Nous attendons ici une réelle démonstration sur les effets et non pas une liste d’activités réalisées.

 

Outcome 1 : PREVENTION DE LA VIOLENCE : Améliorer les capacités des enfants, familles, communautés, écoles et autorités locales à prévenir les violences domestiques et/ou basées sur le genre envers les enfants.                                

Pour l’atteinte de cet objectif spécifique, les résultats suivants ont été nécessaires :

Résultat 1 : L’environnement familial protecteur contre les violences domestiques et violences de genre est renforcé pour les enfants.

Comme recherché par ce résultat l’environnement familial a bien été renforcé pour protéger les enfants contre les violences domestiques et du genre. Cela s’est fait à travers la création de 10 clubs d’enfants dont 8 nouveaux (150 membres dont  80 filles) et de 25 pairs éducateurs (15 filles). Les membres de 4 des 10 clubs et les pairs éducateurs ont été formés et ceux des 2 anciens clubs recyclés sur les droits de l’enfant soit 90 membres dont 48 filles. Chaque club a été appuyé a élaboré un plan d’action. Les membres des anciens clubs participent aux activités de sensibilisation. Les nouveaux clubs préparent la restitution du contenu de la formation pour la reprise de l’école en janvier 2024.

Sur un total de 175 enfants (150  à former membres des clubs d’enfants et 25 pairs éducateurs) 115 ont été formés soit 66% de réalisation. Cela est dû au fait que les activités de mise en place des clubs d’enfants ont attendu que la rentrée soit effective dans les écoles concernées.

L’écart des 4 clubs restant sera réalisé courant janvier 2024. 

Toujours en vue d’avoir un environnement familial protecteur pour les enfants, des mécanismes de protection contre les violences domestiques et du genre ont été mise en place et formés dans chaque site. Ce sont 150 mères protectrices dont 50 anciennes des 2 anciens sites, 120 membres des couples modèles dont 40 également des 2 anciens sites  et 40 hommes modèles.

Les capacités de ces mécanismes ayant été renforcées, mènent des sensibilisations sur les droits de l’enfant, les méthodes parentales positives, la non-violence et luttent contre les violences susceptibles d’affecter les enfants. Dans le souci de sensibiliser le maximum de personnes des activités de sensibilisations ont été également organisées par ADAC.

Pour qu’un message clair soit délivré lors des séances de sensibilisation, des outils visuels de sensibilisation composés de 16 boites à images et 150 affiches ont été produites sur les violences domestiques et du genre, la parentalité positives et les droits de l’enfant. Ces images illustratives ont facilité la compréhension des thèmes par les communautés qui en majorité sont  analphabètes. 

Sur une prévision de 1434 personnes 1245  soit 87% ont amélioré leur capacité à prévenir les violences domestiques et/ou basées sur le genre envers les enfants (749 enfants dont 430 filles et 496 adultes dont 378 femmes).

Toutes ces activités combinées ont permis aux familles d’être mieux informées sur les violences qui peuvent affecter les enfants, les droits de l’enfant, les pratiques parentales positives. Grace à cela le changement s’est opéré au niveau des familles où les parents sont devenus plus bienveillant avec les enfants et veillent sur leurs droits.

 

Résultats 1.2 Les établissements scolaires intègrent la protection de l’enfant dans leurs pratiques pédagogiques:

Pour l’atteinte de ce résultat 1214 enfants dont 632 filles ont bénéficié de jugements supplétifs. Sur 128 nouveaux prévus 119 autres enfants dont 64 filles. Ce qui fait 93% ont été recensé en bénéficieront courant 2024 grâce au projet. Les recensements continueront jusqu’à l’atteinte les 9 restant.

Dans ce même ordre 100% des 507 élèves dont 287 filles ont reçus des kits scolaires pour poursuivre leurs études. Cela a eu pour effet de maintenir les enfants à l’école dans un environnement plus protecteur et d’alléger la charge des parents exemptés d’achat de fournitures.

En vue de mieux suivre la protection des enfants dans les écoles, les conseillers pédagogiques (5 dont 2 femmes) ont été formés sur les droits de l’enfant, les pédagogies non violentes, la discipline positive et l’éducation bienveillante pour prévenir les violences en milieu scolaire.

Cela a permis aux conseillers pédagogiques de mieux faire le suivi des enseignants et leur apporter un appui conseil efficace pour rendre les établissements scolaires plus sûrs pour les enfants. Dans ce cadre 6 suivis sur 6 prévus ont été réalisés au cours de cette année.

Ces suivis ont révélé que les enseignants utilisent les méthodes pédagogiques non violentes en classe, ils sont bienveillants avec élèves et respectent au mieux les droits des enfants.

Toujours pour rendre l’environnement scolaire plus protecteur des d’outils/modules pédagogiques visuels et méthodologies axées sur la promotion des droits de l'enfant, la pédagogie non-violence et du matériel didactique ont été mis à la disposition des enseignants et conseillers pédagogiques. Ces outils ont aidé les enseignants non seulement dans la préparation des leçons mais aussi les images leurs permet de toujours se rappeler des bonnes pratiques et de les appliquer.

Toujours en vue d’adopter des pratiques pédagogiques protégeant les élèves, des sessions de renforcement continu et de partage d’expérience entre les enseignants autour de la pédagogie non violente dans les pratiques éducatives ont été organisées. Cela a permis aux enseignants de partager leurs difficultés pédagogiques avec leurs collègues pour trouver des solutions. Ce qui a contribué à baisser les tensions entre certains enseignants et les élèves rendant du coup l’atmosphère plus agréable dans les classes dixit les élèves.

 

Résultat 1.3 : Les leaders communautaires, traditionnels et religieux des sites des déplacés renforcent les mesures communautaires de prévention des violences domestiques et basées sur le genre envers les enfants.

Dans le cadre de l’atteinte de ce résultat : 50 leaders religieux et communautaires dont 18 femmes soit 100% ont été formés sur les droits des enfants, la parentalité positive et les différents types de violences domestiques dans les zones ciblées par le projet.

Cela a permis aux leaders religieux de mener des sensibilisations à travers les prêches dans les espaces publics et les lieux de culte sur les thèmes ci-dessus cités. Ces séances de prêche et sensibilisation ont atteint 216 personnes dont 86 femmes atteintes et eu pour impact la levée du tabou au tour de la question des violences domestiques et de la violation de certains droits des enfants notamment la question du mariage d’enfants.

Ces pratiques étaient faites sous couvert de la religion. Cette implication des leaders  religieux et communautaires a donc permis l’ouverture du débat au sein des familles sur les questions de violences  et des droits de l’enfant. Elle a aussi permis à beaucoup de personnes de comprendre et d’intégrer la lutte contre ces violences et le respect des droits de l’enfant dans leurs pratiques quotidiennes.

La vulgarisation de la charte communautaire élaborée par les communautés pour protéger les enfants et lutter contre les violences au sein des sites de déplacés a continué tout au long de l’année. Cette vulgarisation a permis aux communautés de toujours se rappeler de leurs engagements et de les respecter.

Toutes ces actions ont permis de mieux prévenir les violences au niveau des sites de déplacés et de promouvoir les droits de l’enfant au sein des ménages. 

 

2: RENFORCEMENT DES SYSTEMES DE PROTECTION : Améliorer la détection, l’identification, le référencement et la prise en charge des enfants victimes de violences domestiques

 

Pour l’atteinte de l’objectif spécifique 2, trois grands résultats ont également réalisé : 

 

Résultat 2.1 : Les espaces d’apprentissage améliorent leurs capacités d’identification et référencement des enfants à risque ou victimes de violences.

 

*Ecoles formelles et centres d’apprentissage

 Pour l’atteinte de ce résultat, les 30 membres dont 16 filles de 2 clubs d’enfants ont été recyclés sur l’identification et le référencement des enfants à risque ou victimes de violences. Cela a permis aux  clubs d’enfants de mieux connaitre le système de référencement et de mieux l’expliquer à leurs camarades.

L’impact de cette action a été la baisse des violences à l’école et dans les familles car chaque élève est capable de signaler les cas de violences. Cela contribue à dissuader les enfants et adultes coupables de violences. Car si jadis les auteurs de violences n’étaient pas inquiétés, ce n’est plus le cas. Ils sont signalés et remontés jusqu’aux responsables des sites qui se chargent de prendre des mesures contre la récidive.

 

. L’élaboration et la mise en œuvre de ces chartes a été des garde-fous permettant de réduire les violences tant en milieu scolaire que dans la communauté.

 

Résultat 2.2 : Les mécanismes de protection communautaires et institutionnels sont renforcés et fournissent des services d’appui et de prise en charge des enfants victimes de violences domestiques et basées sur le genre.

 

Pour l’atteinte de ce résultat : un comité de protection de 9 membres composés de 3 femmes, 4 hommes, 1 fille et 1 garçon a mis en place dans chacun des 2 nouveaux sites et dynamisé dans les 2 anciens couverts par le projet soit 36 membres dont 12 femmes, 16 hommes, 4 filles et 4 garçons (100% de réalisation).

Les services institutionnels ont également été formés sur les droits de l’enfant et le système de référencement des cas de violences. Cette activité a atteint 28/30 (93%) personnes  de personnel de santé, services sociaux, des forces de l’ordre, des municipalités de CAP et a porté sur les mécanismes de détection et référencement des cas de victimes de violence pour assurer leur prise en charge. Le tribunal pour enfants n’ayant pas pu venir faute de non désignation de personne.

 

Grace aux actions des mécanismes de protection 7 cas (3 filles) d’enfants victimes de violences ont été signalés et pris en charge. Ces cas se répartissent comme suit violences émotionnelles 4 cas, violences physiques 2 cas et la négligence 1 cas.

 

Outcome 3 : Réduire la vulnérabilité des ménages déplacés vivant dans les sites de Faladié Garbale et de Senou à travers l’amélioration de leurs conditions d’accès aux aliments et condiments de base d’ici fin 2024

 

Cet objectif a concerné uniquement la phase 1. Pour l’atteindre, le résultat suivant a été formulé :

Résultat1 : Les ménages accèdent aux frais de condiments pour préparer de la nourriture riche et diversifiée pour les enfants.

Dans le cadre de l’atteinte de ce résultat, 218 ménages déplacés identifiés dans les Sites de Faladié Garbale (114 ménages) et Sénou (104 ménages) ont reçu 15 000 francs CFA par mois et par ménage pendant 03 mois.

Cela a amélioré le quotidien des ménages bénéficiaires et leur a permis d’épargner les vires qui devaient être vendus pour acheter les condiments.  Chez certains les enfants ont pu assurer les frais de gouter des élèves.  

 

5.1.3.  Année à venir 

Précisez et justifiez également si des changements au niveau du cadre logique sont anticipés pour l’année à venir.

Dans un 2nd temps, expliquez la façon dont vous planifiez le déroulement du projet/programme pour l’année à venir, en illustrant notamment sur quels objectifs spécifiques/résultats et activités l’intervention va se focaliser l’année à venir pour contribuer à la poursuite des objectifs spécifiques. Mentionner quels indicateurs seront utilisés pour permettre le suivi.

Durant  cette année 2023, le changement majeur qui est intervenu dans le cadre logique, c’est qu’avec le début de la phase 2 de CdB, il y a eu un changement au niveau de la formulation des objectifs spécifiques  et de leur nombre qui est passé de 3 à 2 .Mais cette deuxième phase s’inscrit dans la continuité de la première. Le nombre de bénéficiaires direct est passé de 2556 dont 1556 enfants à 2868 dont 1640 enfants. Cela s’explique par l’élargissement des activités du projet à deux nouveaux sites. Donc de 2 sites, la zone d’intervention du projet est passée à 4 sites de déplacés.  

En ce qui concerne l’année 2024 les activités se focaliseront sur les indicateurs de l’ensemble des deux objectifs spécifiques du projet/programme et un accent sera mis sur les activités dans les nouveaux sites et les écoles hôtes accueillant les enfants déplacés.

 

1. PREVENTION DE LA VIOLENCE : Améliorer les capacités des enfants, familles, communautés, écoles et autorités locales à prévenir les violences domestiques et/ou basées sur le genre envers les enfants.                                

2 : RENFORCEMENT DES SYSTEMES DE PROTECTION : Améliorer la détection, l’identification, le référencement et la prise en charge des enfants victimes de violences domestiques.

 

Pour prévenir la violence envers les enfants, le renforcement des capacités des enfants, familles, communautés, écoles et autorités locales va continuer. Par ailleurs les membres des services institutionnels formés sur le système de référencement ont accepté de jouer le rôle de points focaux du projet au niveau de leurs services. Cela ajouté au recyclage des mécanismes mis en place et formés dans la phase 1 du projet permet un meilleur renforcement des systèmes de protection en vue de l’identification, le référencement et d’une prise en charge holistique des enfants victimes de violences domestiques tout en consolidant les acquis de la phase 1.

Pour une meilleure atteinte des objectifs de l’année 2024, d’autres techniques de sensibilisation seront ajoutées notamment les animations publiques, l’utilisation de la paire éducation dans la sensibilisation sur les thématiques du projet. Un accent sera aussi mis sur le renforcement de capacité des enseignants à travers la formation sur les thématiques du projet et le renforcement continu et le partage d’expérience entre autour de la pédagogie non violente dans les pratiques éducatives.

 

5.2. Difficultés et leçons apprises (1/2 page max.)

 

Précisez ici les difficultés auxquelles a été confronté le projet (dans sa mise en œuvre, dans les interactions et implications des parties prenantes, etc.). Quels résultats n’ont pas été atteints ? Pour quelles raisons ? Quels problèmes persistent ?  Détaillez également ici si les problèmes empêchent ou empêcheront la pleine durabilité de l'action.

Quelles solutions ont été identifiées et mises en place ?

Dans cette section, veuillez souligner quelles sont les leçons apprises que vous avez identifié des difficultés rencontrées et comment allez-vous les intégrer dans la mise en œuvre du projet pour l’année à venir ?

 

Dans la mise en œuvre du projet quelques difficultés persistent. Ces difficultés sont relatives à l’absentéisme de certains élèves. Bien que beaucoup de parents aient arrêté, quelques-uns continuent encore de se déplacer avec leurs enfants scolaires pendant la période des cours. Malgré qu’ils reviennent toujours après quelques jours, cela reste un problème. Le manque d’enseignant pour les nouvelles salles de Faladié demeure toujours. Comme les années précédentes les enfants passant en 5ème année doivent toujours aller dans d’autres quartiers pour poursuivre leurs études. Cela met ces enfants en risque de décrochage et violences sur le chemin de l’école.  

Comme solution, c’est de continuer la sensibilisation qui a permis de réduire les déplacements des parents. L’autre chose est de continuer à œuvrer en synergie d’action avec les autres acteurs et intervenants dans les sites pour trouver une solution à ces problèmes.

 

5.3. Acteurs/bénéficiaires du projet (1 page max.)

Bénéficiaires directs

Veuillez préciser le total des bénéficiaires directs du projet pendant la période du rapport, c'est-à-dire : les bénéficiaires directs réguliers (ceux qui bénéficient du projet et qui participent régulièrement aux activités), et les bénéficiaires directs ponctuels/1 fois (ceux que le projet " touchera " sporadiquement, par des actions ponctuelles, par exemple dans le cadre d'activités de sensibilisation). Les détails de ces deux catégories sont aussi à remplir dans l'annexe du cadre logique.

 

 Les bénéficiaires directs du projet que le projet se propose d’atteindre sont constitués d’enfants/jeunes et d’adultes. Ces bénéficiaires se répartissent comme suit :

 .

 

 

 

Année en cours

 

 

 

 

 

Année à venir

 

 

 

Types et nombre de bénéficiaires (ex. 50 enseignants, 30 parents, 10 autorités locales, agriculteurs, 25 membres de 4 organisations de femmes, etc.).

Précisez si différences entre l’année en cours et année à venir.

 

 

Total Atteint

Nouveaux Atteints (dès année 2)

 

TOTAL

Total Prévu

Nouveaux Prévus

 

Enfants (<18 ans)

1200

  749

 1200

1640

891

- Durant l’an 2023, le projet a atteint 1200 enfants dont 708 bénéficiaires directes réguliers et 492 bénéficiaires ponctuels

- Les bénéficiaires directes réguliers 708 Enfants dont 592 scolaires (334

 filles et 258 garçons) 150 filles protégées dont 42 scolaires et 04 filles et 04 garçons des comités de protection.   

Filles

675

430

675

 939

 510

- Les bénéficiaires directes réguliers = 446 (334 scolaires dont 48 des clubs d’enfants, 15 pairs éducatrices) 4 des Comités de protection, 150 filles protégées dont 42 scolaires

- Les bénéficiaires directs ponctuels = 229 filles non scolaires

Garçons

    525

    319

    525

701

381

- Les bénéficiaires directes réguliers = 262 (258 scolaires dont 42 des clubs d’enfants), 4 des Comités de protection

- Les bénéficiaires directs ponctuels = 263 non scolaires de la communauté

Jeunes (18-25 ans)

 

-

-

-

-

-

 

Filles

-

-

-

-

-

 

Garçons

 

 

 

 

 

 

Adultes (à l’exception des enseignants)

 

    707

496

 707

1228

  614

- Les bénéficiaires directes réguliers : 388 personnes dont 28 membres des comités de protection, 120 des couples modèles, 150 mères protectrices,

- Les bénéficiaires directes Ponctuels : 319 personnes dont 255 femmes des communautés.

Femmes

497

  378

497

794

397

- Les bénéficiaires directes réguliers = 242 femmes dont 150 mères protectrices, 60 femmes des couples modèles, 12 femmes des comités de protection, 20 leaders communautaires et religieux.

- Les bénéficiaires directes ponctuels = 255 femmes dans la communauté.

Hommes

210

   118

  210

434

217

- Les bénéficiaires directes réguliers = 146 hommes dont 16 membres des comités de protection, 60 hommes des couples modèles, 40 hommes modèles, 30 leaders communautaires et religieux.

- Les bénéficiaires directes ponctuels = 64 hommes dans la communauté

Enseignants (non inclus dans les adultes)

 

  9

 9

9

60

60

Bénéficiaires directes réguliers : 9 enseignants dont 4 femmes et 5 hommes

Femmes

 4

  4

4 

           20

                 20

Bénéficiaires directes réguliers : 4 femmes dont 3 à Senou et 1 à Faladié

Hommes

5

 5

5

 40

40

Bénéficiaires directes réguliers : 5 dont 1 à Senou et 4 à Faladié

TOTAL

 1916

 1254

1916

2928

 1565

- Les bénéficiaires directes réguliers adultes : 104 ;

 - Les bénéficiaires directes réguliers enfants : 452

- Les bénéficiaires directes Ponctuels adultes : 1009

- Les bénéficiaires directes ponctuels enfants : 1108

- Les bénéficiaires directes enseignants : 9

Espaces de participation (précisez lesquels)

 

Les espaces de participation ont été les activités de sensibilisation, réunions, formation sur les thématiques de protection, les rencontres périodiques, les rencontres des clubs d’enfants, des comités de protection.

2 demandes concrètes ont été élaborées par les enfants.

Demandes/actions de plaidoyer (spécifiez si au niveau local/national)

 

Comme action de plaidoyer, les 2 demandes élaborées par les clubs d’enfants ont été présentées aux responsables locaux et aux services techniques.

Les 2 demandes ont porté, l’une sur le manque d’enseignants pour les nouvelles salles de Faladié, et l’autre sur le manque de salle de classe à Sénou.

                 

 

 

Bénéficiaires indirects

Ceux qui bénéficient du projet par leur relation avec les bénéficiaires directs. Veuillez préciser comment les bénéficiaires indirects sont calculés/estimés.

 

Les Bénéficiaires indirects sont les personnes avec lesquelles collaborent les déplacés dans les quartiers hôtes et qui bénéficient des actions du projet. Certains viennent assister aux activités de sensibilisation de masse organisées par l’ONG.  Donc, ils ont pu bénéficier périodiquement des actions de sensibilisation sur les thématiques du projet. Ainsi chaque bénéficiaire direct adulte fait profiter en moyenne à 02 personnes et chaque bénéficiaire enfant à au moins 01 enfant les actions du projet. Concernant l’année avenir, 2868 bénéficiaires directs seront atteints pour un total de 3719 bénéficiaires indirects.

 

 

 

Année en cours

Année à venir

Enfants (0-18 ans)

1200

600

Jeunes (18-25 ans)

-

-

Adultes

1414

1105

TOTAL

 

 

                                                                                               

Participation des acteurs-bénéficiaires (1/2 page max.)

 

Décrire la participation des bénéficiaires dans les différentes étapes du cycle de projet en précisant comment celle-ci s’est renforcée en comparaison avec l’année précédente et comment les enfants/jeunes ont été intégrés dans le cycle du projet ?

Veuillez décrire si des mécanismes de feedback ont été mis en place ou s’ils seront mis en place pour l’année à venir.

Les activités du projet sont menées de façon inclusive avec les bénéficiaires. Pour cela ils œuvrent activement dans les différents mécanismes mis en place dans les zones couvertes par le projet (les mères protectrices, les couples modèles, les comités de protection, les hommes engagés, les clubs d’enfants). Les enfants ont également participé et délivré des messages de sensibilisation contre les VBG et pour le respect des droits de l’enfant devant leurs pairs et leurs parents lors des campagnes des 16 jours d’activisme contre les violences domestiques et basées sur le genre. Les anciens clubs d’enfants participent aux différentes activités du projet notamment les formations et les sensibilisations.

Les membres des nouveaux clubs d’enfants et des pairs éducateurs formés préparent leur restitution auprès de leurs camarades pour dès la reprise des cours.

Cette participation a facilité la conduite des activités du projet et permis d’atteindre le maximum de personnes.  

 

6. Communication et visibilité (max ½ page)

Veuillez décrire les principales actions de communication et de visibilité réalisées dans le cadre du projet, et fournir, le cas échéant, des liens ou des documents justificatifs, y compris des photos. Précisez ici si vous avez besoin de soutiens spécifiques, de la part de TdH Suisse, en matière de communication

Dans le cadre de la communication et la visibilité, comme l’année précédente des boîtes à images et affiches sur les thématiques du projet ont été réalisées, des t-shirts et banderoles ont également été réalisés. Sur ces objet figurent les logos de l’ONG ADAC et du partenaire TDH. Toute la documentation réalisée dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet comportent les logos des deux partenaires. Lors des différentes rencontres périodiques d’échange avec les services étatiques et les autres intervenants des différents sites de déplacés de Bamako et environ, l’ONG et son partenaire TdH sont toujours présentés avec un résumé des activités qui sont mises en œuvre.

 

7. Evaluation de l’intervention (max ½ page)

 

Expliquez comment avez-vous mesuré les changements auprès des bénéficiaires et quel système de suivi avez-vous mis en place ?

Rendre compte de l’avis des bénéficiaires concernant le projet, la qualité des services fournis et ses effets sur l’amélioration de leurs conditions de vie (auto-évaluation).

Illustrer comment l’avis des bénéficiaires a-t-il été récolté et combien et quels types de bénéficiaires ont été consultés ?

 

Pour mesurer le changement auprès des bénéficiaires, une enquête de protection des enfants et des adultes sur les l’impact du projet est réalisée à travers les services d’un consultant indépendant.

 Des témoignages sont perpétuellement recueillis auprès des bénéficiaires après chaque activité. Ces témoignages prennent en compte toutes les composantes des communautés bénéficiaires (adultes : hommes, femmes ; garçons et filles).

Les conseillers pédagogiques mènent également des suivis périodiques dans les écoles où les élèves sont interrogés sur les cours dispensés et sur leurs rapports avec les enseignants, la situation des violences (châtiment corporel, humiliation, injures). Des rapports de suivi sont produits par ces conseillers pédagogiques. Il en ressort que les violences se font rares non seulement entre enfants et entre élèves et maitres. L’école est un lieu où les enfants bénéficient de protection et de bienveillance.

 

8. Plaidoyer et mise en réseau avec d’autres acteurs sur le terrain (max ½ page)

8.1. Décrire quelles ont été les interactions, partenariats et les collaborations développées cette année, à la fois avec d’autres acteurs de la société civile qu’avec des acteurs institutionnels ? Expliquez en quoi ces relations ont renforcé les impacts du projet et du plaidoyer ?

Dans l’implémentation du projet, ADAC a travaillé en collaboration avec d’autres acteurs. Ainsi :

- Des enfants déplacés sont membres du réseau d’enfants de TdH et participent aux activités de celui-ci.

2 demandes concrètes d’interpellation des autorités et responsables des sites ont été faites par les enfants des clubs. Ces demandes ont portées sur la construction de nouvelles salles de classes et le manque d’enseignants.

- Des services techniques : Le Service Local du Développement Social et de l’Economie Solidaire invite l’ONG à participer aux réunions trimestrielles et autres activités que celui-ci organise. Les points focaux des services du développement social sont impliqués dans tout ce que l’ONG fait dans les sites avec les bénéficiaires. Les Centres d’Animation Pédagogiques participent aux formations et suivent les enseignants des écoles et médersa des zones couvertes par le projet. Les Centres de Santé Communautaires, le service local de la promotion féminine, bref les services institutionnels sont impliqués dans les activités du projet cela pour permettre une gestion efficace d’éventuels cas de violences sur enfant.

Les municipalités et la justice accompagnent l’ONG dans la recherche des jugements supplétifs pour les enfants déplacés. Cela facilite l’obtention de ces documents.

L’ONG a collaboré cette année aussi avec tous les organismes intervenant dans les sites de déplacés. Ce sont ;

- Des Organisations humanitaires internationales : La Croix Rouge, le DRC, Solidarité internationale, HELP.  -Des ONG nationale et associations, AMSODE, SAMU Social, seconde chance et des personnes de bonne volonté venues aider les personnes déplacés.

- Les ONG partenaires de TDH : APSEF, GRADEM, AJA Mali, AMDD

- Des réseaux d’ONG : Pamoja Mali (Réseau d’alphabétisation REFLECT au Mali), la Coalition Malienne des Droits des Enfants (COMADE), SECO – ONG (Secrétariat de Concertation des Organisations Non Gouvernementales Maliennes)

ADAC collabore avec ces structures à travers les échanges d’expériences.  

 

Présenter succinctement les nouvelles interactions, partenariats et les collaborations que vous pensez développer pour l’année à venir.

Pour l’année 2024 et les années à venir ADAC compte renforcer la collaboration avec les services institutionnel pour permettre aux points focaux de ces services de jouer pleinement leur rôle dans la prévention et la prise en charge des victimes de violences.

ADAC va également continuer la recherche de partenaires pour résoudre le problème de prise en charge des indemnités des enseignants de la médersa de Faladié. 

8.2. Effets des alliances et interaction sur la mise en œuvre du projet ainsi qu'en termes d'amélioration des conditions des bénéficiaires du projet 

Les alliances et interactions ont eu des effets positifs sur la mise en œuvre du projet ainsi qu'en termes d'amélioration des conditions des bénéficiaires du projet :

·         La collaboration avec l’équipe technique de gestion des sites de déplacés de Bamako permet de partager les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des activités et d’échanger avec les intervenants dans le même domaine afin de conjuguer les efforts au bénéfice des communautés.  

·         La collaboration avec les Centres d’Animation Pédagogique a permis aux conseillers pédagogiques de prendre en compte les thématiques du projet leurs suivis pédagogiques. Cela a eu pour effet le  respect des droits de l’enfant, utilisation des méthodes de pédagogies non-violentes et de bienveillance au sein des établissements scolaires

·         Des visites de terrain organisées par les Coordinations Nationale et régionale de TdH dans les zones d’intervention du projet, ont permis de relever les insuffisances et d’appuyer l’ONG pour une meilleure réalisation des activités.  

·         En ce qui concerne la Direction de ADAC, elle a aussi mené des visites de terrain qui ont permis également de renforcer les capacités de l’équipe terrain, recueillir les avis des bénéficiaires sur la conduite des activités et voir l’impact de celles-ci à travers les témoignages des bénéficiaires.

Ces différentes visites et échanges ont permis d’améliorer la conduite des activités terrain, de voir le niveau d’implémentation du projet et partager les aspirations des bénéficiaires.

 

 

 

 

 

9. Partenariat avec TdH Suisse

 

9.1.Renforcement technique (KCS, gestion des risques, participation, genre, etc.)

 

Expliquez comment TdH Suisse a appuyé votre organisation pour son renforcement à travers notamment les différentes formations données tout au long de l’année.
Précisez si des nouvelles étapes sont prévues pour l’année à venir ou si vous avez identifié des besoins.

 

Durant  l’année 2023, ADAC a été appuyée par TdH à travers diverses formes, notamment par :

§  La mise à disposition du formulaire de prise en charge des enfants victimes de violences.

§  Des rencontres d’Echange avec la coordination nationale et régionale sur l’état d’avancement des activités suivi d’appui conseil pour l’atteinte de meilleurs résultats,

§  Formation des partenaires de TdH Suisse sur :

-          L’Appui Psycho social et les techniques de prise en charge des enfants victimes

-          Les Droits de l’enfant Protection de l’enfant Sauvegarde des enfants

-          Les violences domestiques et la Parentalité positive et discipline positive

-          Les techniques pratiques de communication et d’animation sur les thématiques de violence

-          Elaboration des outils simplifiés pour les enfants sur la CDE, les violences domestiques, et les pratiques parentales,

-          Capitalisation de la stratégie de mise en place des clubs, pairs éducateurs et la démarche d’élaboration des plans d’action.

·         La formation en sécurité qui est arrivée à point nommé tant le besoin y était.

§  Des rencontres de présentation de bilans trimestriels et bilan annuel,

Les différentes formations et appuis de TDH ont été d’une grande utilité pour l’équipe de mise en œuvre du projet notamment à travers :

§  L’acquisition d’outils harmonisés de l’état qui a facilité prise en charge des victimes de violences d’une part et d’autre part permis d’être aligné avec les directives de l’Etat.

§  La mise en œuvre efficiente des activités du projet,

§  le renforcement des compétences et des capacités des agents des partenaires sur la sauvegarde et les thématiques de formation ci-dessus cités.

Le souhait est que TDH organise d’autres formations similaires au cours de cette année 2024 pour renforcer les compétences des équipe terrain notamment dans le domaine de l’Appui Psycho social et les techniques de prise en charge des enfants victimes de violences.

 

 

 

9.2 Durabilité

 

1. Quelles mesures ont été développées ou envisagées pour assurer la durabilité/pérennisation de l’intervention et des changements obtenus (au-delà du projet) par exemple changements de comportements des populations bénéficiaires, transfert de la responsabilité de certaines actions aux instances communautaires ou publiques, etc. ?

 

Dans l’implémentation du projet, ADAC en plus de l’utilisation des approches genre, participation/apprentissage mutuel de type formatif dans tout le processus du projet, s’appuie sur les mécanismes mis en place dans les sites. L’ONG mène des activités avec ces mécanismes pour qu’ils s’approprient des techniques de mise en œuvre des activités.

Les services techniques étant impliqués dans le processus de mise en œuvre du début à la fin du projet pourront accompagner ces mécanismes dans leurs activités.

Pour faciliter la mobilisation, des groupes EPC sont mis en place autour d’activités hebdomadaires  d’épargne et crédits. Cela va faciliter la mobilisation même à l’absence du projet

Les chartes communautaires et scolaires mises en place, vulgarisées au sein des communautés et placé dans des endroits de grandes fréquentations des sites rappelleront toujours aux communautés les engagements qu’elles ont prises.

Les points focaux identifiés et formés au sein des services institutionnels veilleront à une meilleure prise en charges des victimes de violences. 

 

2- Quelles mesures avez-vous mises en place pour renforcer vos capacités de mobilisation de ressources (techniques et financières) ? Avec quels résultats ? Précisez si vous avez obtenu des appuis financiers de la part de bailleurs de fonds ou financements publics ; si oui, par qui et pour quelle période de mise en œuvre. Merci de mentionner également si des demandes ont été soumises et sont en attente de réponse ; ou si des demandes seront envoyées l’année à venir.

ADAC n’a pas obtenu d’autres financements pour appuyer les populations déplacées de sa zone d’intervention. Les réflexions continues dans ce sens de la recherche d’autres partenaires. et l’ONG continue de soumissionner aux différentes offres dont elle a connaissance.

 

3- Merci de préciser également dans un 2nd temps quelles actions concrètes favorisant le renforcement et la mobilisation de ressources techniques et financières sont prévues pour l’année à venir ? Quelles actions concrètes favorisant la durabilité des changements promus par votre intervention sont prévues pour l’année à venir ?

 

Il est prévu la recherche de financements à travers les appels à projets. Comme cette année la tendance pour l’année avenir se penchera encore vers les financements de denrées alimentaires sollicités toujours par les déplacés.

 

 

10. Moyens et ressources mis en œuvre

 

10.1.                    Rapport financier du projet

Veuillez compléter le fichier Excel du budget annuel en annexe.

Veuillez justifier l'existence d'une sous-dépense ou d'une sur-dépense et des variations de plus de 10% sur les chapitres budgétaires du budget soumis.

 

10.2.                    Budget annuel du projet

Merci de compléter le fichier Excel du budget annuel ainsi que l’onglet pour la liste du personnel.

 


 

 

11.      Conclusion (1 page maximum)

 

Appréciation générale de l’année écoulée et les perspectives pour l’année à venir.

 

En sommes, pendant l’année 2023 les mouvements ont comme l’année dernière continué au niveau des sites de déplacés certains quittant les sites et de nouveaux déplacés arrivant. 

Les financements de denrées ayant été irréguliers, cette année a conduit beaucoup de cibles du projet a passer plus de temps dans le tri des tas d’ordures à chercher des bricoles vendables pour assurer le quotidien de la famille. Cela fait qu’il fallait prendre plus de temps que d’habitude pour la mobilisation lors des activités.

Malgré cela l’implémentation du projet a continué avec succès. Comme l’année précédente elle a été menée de façon inclusive avec l’implication de tous.

Certains mécanismes communautaires de protection des enfants ont vu leurs nombre augmenté. Ce fut le cas des couples modèles et des mères protectrices, les clubs d’enfants. Si au départ les activités étaient essentiellement focalisées sur les sites de déplacés, cette année les activités ont été élargies aux communautés hôtes. Les écoles hôtes couvertes par cette phase du projet l’on accueilli très favorablement.  

Durant l’année 2023 les activités du projet ont été menées en bonne entente avec les services techniques de l’Etat et les municipalités. Les points focaux mis en place au sein de ces services disent être prêts à jouer pleinement leur rôle pour soutenir les actions du projet.

ADAC souligne les efforts louables de TDH pour son accompagnement, le renforcement des compétences et capacités des agents à travers les différentes formations combien appréciées cette année.

 De gros efforts ont été consentis pour maintenir le cap des années précédentes dans la promotion des droits de l’enfant et le  respect de ceux-ci. Mais des défis demeurent toujours. Car les mouvements perpétuels dans les sites continuent. De nouveaux déplacés arrivent toujours et certains s’en vont à la recherche de meilleurs conditions de vie.

Pendant l’année 2024, l’accent sera mis sur les nouveaux sites sans oublier les anciens. Tout cela contribuera à faire des sites de déplacés un  endroit où les enfants sont à l’abri des violences et jouissent pleinement de leurs droits.

                                                                        Annexes

 

1. Rapport Financier Annuel

2. Cadre logique 4 ans avec la colonne de l’année écoulée complétée, y compris la fiche des bénéficiaires ainsi que pour les résultats attendus pour les années à venir.

3. Chronogramme annuel de l’année du rapport (année écoulée) et chronogramme annuel de l’année à venir.

4. Plan de gestion des risques (si vous en avez un)

5. Témoignages et photos récents

 

              

Formation des mères protectrices  à                         séance de sensibilisation d’une mère     

  Faladié garbale                                                        protectrice de Sénou

 

 


Sensibilisation communautaire au centre Mabilé       Formation des clubs d’enfants / travaux de                                                                                                                        

                                                                                     groupe  au groupe scolaire I de Sogoniko

                                                                         

             

  Formation des hommes modèles                                          Remise de kits scolaires à Falaldié    

                                                                                                Garbale

 

 


Clubs d’enfant et pairs éducateur école Nouvelle         Formation des conseillers pédagogiques

Création